Sur les tracts que nous diffusons, pour nos candidatures de l'ACOL, nous avons lancé le message en encadré: « Stop TAFTA » ; quesaco ?

Littéralement, TAFTA, c'est pour « Trans Atlantis For Trade Agreement », c'est à dire traité tans-Atlantique.

L'ébauche de ce traité est apparue dès 2007, dans un but annoncé de favoriser les échanges, et les investissements. Son objectif actuel est de gérer 45 % du PIB mondial.

Il est présenté comme favorisant l'Economie Mondiale, et les emplois, mais en réalité c'est un outil au profit des multinationales, un outil ultime pour empêcher ou affaiblir les futures normes d'intérêt général en faveur des citoyens, des travailleurs, des consommateurs et de l'environnement.

Si le traité de libre-échange des marchandises et des services entre l’Union européenne et les États-Unis était signé, cela mettrait en grand danger l’ensemble de nos services publics de la commune à l’État, en passant par le département et la région. En effet, aux États-Unis comme en Europe, ce traité fera de la libre concurrence la règle absolue, ce qui entraînera une privatisation massive des services publics.

C’est pourquoi, pour empêcher la signature de ce traité et protéger nos territoires, exigeons que le futur conseil départemental déclare le département hors traité transatlantique.

Cependant, pour nous, refuser ce traité, ce n'est pas refuser toutes relations internationales ; au contraire, nous revendiquons à la place un ....

.....département au coeur des coopérations internationales....

En développant les coopérations décentralisées, les départements peuvent aider à la construction d’autres rapports Nord-Sud. C’est vrai en matière d'eau potable, d’assainissement, d’énergies renouvelables, de transports propres, de voiries, de santé, de numérique et de télécommunication, mais aussi en matière d’échanges culturels, de la lutte pour la paix et l’amitié entre les peuples.

Les transformations des sociétés et les nouveaux défis inhérents à la protection de la protection de la planète, tout comme l'interdépendance des développements locaux au Nord comme au Sud, font que le concept de solidarité ne relève plus du seul humanisme mais est devenu le moteur-clé de l'évolution des conditions d'existence des femmes et des hommes et du monde entier.

Cela fait des années que des citoyens dénoncent le scandale des emprunts toxiques contractés par le Département du Rhône.

A l'actif de ce triste bilan de gestion par la majorité actuelle, le Conseil Général a déjà payé 100 millions d’euros comme indemnités de sortie pour ramener 3 emprunts toxiques à taux fixe.

Et pourtant il restait, au 31 décembre 2014, 3 emprunts toxiques pour 233 millions et une indemnité à payer de 290 millions au 31 décembre pour les sécuriser.

Ainsi donc ce sont 233 millions de nominal + 290 millions de pénalités qui ensemble font la valeur réelle de la dette sur ces 3 emprunts, ce qui déconstruit le discours sur la dette par habitant très faible du Rhône qui ne s’appuie que sur la dette nominale.

Cette indemnité de 290 millions approche aujourd’hui les 400 millions du fait de l’évolution de la devise suisse dont elle dépend, depuis la décision de la banque helvétique de ne plus intervenir pour maintenir son taux de change avec l’euro.

Rajoutés aux frais financiers exorbitants payés sur ces prêts toxiques depuis leur souscription, on aboutit à une ponction scandaleuse du système financier sur les finances publiques départementales du Rhône.

 A titre comparatif, on peut noter que 100 millions d'euros équivalent à un an de prestations pour les personnes âgées ou équivalent à la construction de 5 nouveaux collèges...